La primer grabación inicia en agosto del 2009.

lunes, 27 de junio de 2016

La generación de directoras africanas que le dará la vuelta a Hollywood

ver articulo completo en: http://www.playgroundmag.net/noticias/historias/directoras-africanas-podrian-revolucionar-Hollywood_0_1777622235.html "Como dijo la cineasta Sarah Maldoror, “ la mujer africana debe estar en todas partes: en la pantalla, detrás de la cámara, en la sala de montaje y en todas las etapas de la realización de una película”.

sábado, 25 de junio de 2016

«"Sábado, 16 de abril de 1949": ALEGRIA NEGRA

«"Sábado, 16 de abril de 1949": ALEGRIA NEGRA - Sabemos que el negro no fue traido a la America como mensajero de alegria ni mucho menos en ese sentido. Vino cargados de cadenas para trabajar de sol a sol. Naturalmente lo despojaron de todo, hasta de los seres amados con quienes no iba juntos en la huida. Pero como el alma es intocable, el negro logro encerrar en ella su canto, su ritmo, su danza"» en «Cuando Yo empezaba» de Arnoldo Palacios, pp 116, ediciones San Librario, 2009. en ingles: en FRancais:

martes, 14 de junio de 2016

retrato de Arnoldo Palacios (1960) por Carlo Levi

retrato de Arnoldo Palacios 
visto paginA 47/247:
 http://www.emigrazione-notizie.org/quarantennale_filef/LEVI_catalogo_mostra_filef_la_louviere_2005.pdf


seria chevere que cada escena de Arnoldo que vamos haciendo en animacion, sea de estilos de dibujos diferentes, como por ej:
-años 45, influencia de caratula libro 
- años 60, influencia de Carlos Levi
-años 70, influencias de la peli, il dio Serptiente
- años 80/90: imagenes influenciadas del concierto en Moulin d'Ande





miércoles, 8 de junio de 2016

SIEMBRA, LOS RITUALES DEL DESPLAZAMIENTO FORZADO


Trailer oficial de SAUDÓ, Laberinto de almas

CABRALISTA | part 1 | Amilcar Cabral

AMÍLCAR CABRAL - documentary by Ana Lisboa, 2001

ver en: http://www.marfilmes.com/en/africadocs/amilcar+cabral.htm
Titre anglais : Amilcar Cabral
Pays Concerné : Cap-Vert
Réalisateur : Ana Lisboa
Pays du réalisateur : Cap-Vert
Distribution : Brava-Florida, Marfilmes
Durée : 52'
Genre : portrait
Type : documentaire
AMILCAR CABRAL fait le portrait du géant révolutionaire sur plusieurs dimensions : comme un homme, un père, un politicien, un humaniste et un poète. Amílcar Cabral est né en Guinée Bissau en 1924 et fut assassiné à Conakry en 1973. Il était le leader du Mouvement de Libération de la Guinée Bissau et du Cap Vert. Il a fondé Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC) en 1959. Il est considéré comme une vraie icône de l'Histoire africaine.

documentaire de Ana Lúcia Ramos Lisboa

FESTIVALS
7th Festival de Cine Africano - Tarifa; África Vive 2010 Vitoria y Bilbao

Distributeur: MARFILMES
(www.marfilmes.com)


[ english ]

Amílcar Cabral was born in Guinea Bissau in 1924 and assassinated in Conakry in 1973. He was the leader of the Liberation Movement of Cape Verde and Guinea-Bissau and founded the African Party for the Independence of Guinea-Bissau and Cape Verde (PAIGC). He is regarded as an icon of African history.
This documentary depicts the revolutionary giant from Cape Verde in several dimensions: as a man, as a father, as a politician, as a humanist and as a poet.

Director: Ana Ramos Lisboa

Production Company: Paulo de Sousa

Versions: French, English, Spanish subtitles

Availability (Distribution Marfilmes, Lisboa): The World, except Africa, Canada, U.S.A.

Frantz Fanon - documentaries

Cheikh Djemai, 2001:
Une vie, un combat, une oeuvre "/ His Life, His Struggle, His Work

interview au realisateur:


Cheikh Djemaï interview por ATOUT73



extrait de AFRICAN LEADERS: FRANZ FANON by Cheikh Djemai:




martes, 7 de junio de 2016

Remise de l’ordre national du mérite à Sarah Maldoror par Frédéric Mitterand

Remise de l'ordre national du mérite à Sarah Maldoror par Frédéric Mitterand from STAKANO Production on Vimeo.

Chère Sarah Maldoror, Baudelaire, qui, dans Mon coeur mis à nu écrivait : « Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat, l’homme qui chante, l’homme qui bénit, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet ». Si vous dites ne pas savoir écrire vous-même, votre oeuvre cinématographique a pourtant fait connaître comme aucune autre, à travers les mots des autres et leur poésie, les idées qui ont porté la lutte pour les indépendances africaines, et les grandes voix de la réalité postcoloniale et de la diversité. Dans l’univers du cinéma noir antillais et africain, vous êtes l’une des seules cinéastes qui soit parvenue avec autant de force et de caractère à porter à l’écran les voix des persécutés et des insoumis. Pour vous, la lutte, le cinéma et la libération constituent autant de points cardinaux de l’Afrique d’aujourd’hui. Vous inscrivez ainsi la création cinématographique, et plus largement culturelle, dans une démarche militante qui dénonce pour toujours les colonialismes. Je vous cite, si vous le permettez : « Pour beaucoup de cinéastes africains, le cinéma était un outil de la révolution, une éducation politique pour transformer les consciences. Il s’inscrivait dans l’émergence d’un cinéma du Tiers Monde cherchant à décoloniser la pensée pour favoriser des changements radicaux dans la société ». Vous auriez voulu être tragédienne. Après quelques essais au théâtre, vous participez à la création en 1956 de la première troupe noire à Paris, « Les Griots », puis partez à Moscou dans le début des années 60 pour apprendre le métier de cinéaste sous la direction de Gherassimov et Donskoï au studio Gorki, où vous rencontrez le grand Ousmane Sembène, qui nous a quitté il y a 4 ans déjà. Votre premier documentaire en 1968, Monagambé, inspiré par le scénario de l’écrivain angolais Luandino Vieira, alors emprisonné par le pouvoir colonial portugais, raconte l’histoire d’un Angolais en prison et traite de la torture en Algérie. Votre coup de maître se voit décerner plusieurs prix, dont celui de meilleur réalisateur, par le Festival de Carthage. Dans Sambizanga, que vous tournez avec des acteurs non professionnels affiliés au Mouvement de Libération du Peuple Angolais et au Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert, vous faites un portrait sans retouche de la résistance angolaise, dont les réalités vous ont été plus que familières, vous qui avez été l’épouse de Mário de Andrade. Ce film, vivement récompensé, assoit votre réputation d’artiste engagée. Vous privilégiez alors le format du documentaire car il vous permet de définir au travers de portraits d’artistes, de portraits de précurseurs - je pense en particulier à Aimé Césaire, Le masque des mots, de 1987 - l’horizon d’attente nécessaire à la réhabilitation de l’histoire noire et de ses figures les plus marquantes. Parmi la trentaine de documentaires et films que vous réalisez, plusieurs thèmes majeurs sont à retenir : les guerres africaines contemporaines de libération, l’entrée des femmes dans la lutte. Vous avez d’ailleurs fortement contribué à combler le déficit d’images de femmes africaines tant derrière que devant la caméra. Vous mettez également l’acuité de votre regard au service de la lutte contre les intolérances et les stigmatisations de tous types, comme notamment dans votre documentaire de 1984 Le racisme au quotidien. Vous accordez aussi une importance fondamentale à la solidarité entre les opprimés, à la répression politique, aux atrocités et exactions commises en temps de paix. Enfin, vous célébrez l’engagement de l’artiste et l’art comme acte de liberté, avec des portraits de Léon Gontran Damas, de Louis Aragon, ou encore de Toto Bissainthe. Chère Sarah Maldoror, vous êtes une révoltée au franc-parler, une combattante des injustices, une humaniste résolue. Tout au long de votre carrière vous n’avez eu de cesse de fustiger, d’informer et de montrer les réalités les plus dures à l’objectif de votre caméra à la fois réaliste et poétique. Votre regard sur la mémoire de l’esclavage et du fait colonial a pour nous tous une valeur unique. Au nom du Président de la République, nous vous faisons Chevalier dans l’ordre national du Mérite.